Divagations, Divulgations et autres fantaisies - Page 10

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Poème du jour… 

Prends chaque matin comme il vient
S'il fait soleil c'est bien
Mais s'il fait gris
Ne sors pas encore ton parapluie.

Regarde chaque soir les étoiles
Mais n'y cherche pas le temps de demain.

Et si tu vois la Voie lactée
Gonfle les voiles
Pour y embarquer,
Tel un marin.

Dans l'océan du quotidien
Ne te laisse surtout pas sombrer.
Laisse tes rêves naviguer
Sur le courant de tes pensées.

Prends chaque matin comme il vient.
Si c'est la pluie
Mets toi vite à l'abri
Scrute le ciel
Et attend le prochain rayon de soleil.

Regarde chaque soir les étoiles
N'y cherche pas tes lendemains
Contente toi d'attendre le prochain matin.

 

Réveil
Regarde sous ton oreiller
Si tu n'y aurais pas caché
Un morceau de soleil brisé
Au cours de ton rêve torturé.
Et laisse le vent soulever tes cheveux
Et laisse la nuit te glisser dans les chemins creux
Et laisse la réalité te regarder dans les yeux

Danse pour Toi
Danse pour Moi
Chante pour Eux

Danse la vie et la folie
Chante la joie ou la douleur,
Rêve d'espoir et de bonheur.
Cherche, recherche, et continue ta quête.
La liberté, c'est le soleil retrouvé.


 

Saison des amants

Le vent a dispersé
Les orages d'été…
Le soleil s'est voilé
D'une pluie parfumée…
L'été s'en va, prudent,
S'éloignant discrètement.
Sur la pointe des pieds, doucement…
Arrive l'automne flamboyant,
Saison des amants.

 

Solitude

Il y a des jours où la nuit
Appelle à la folie.

Il y a des nuits où le jour
Appelle au non-retour.

 Dans la tourmente de l’absence
De sentiments
Le silence
Devient tempête
Et le temps,
S’il ne s’arrête,
Se méprend.

 Le Lutin

 J'ai caché mon cœur
sous mon oreiller
pour cacher mes pleurs
dans mon lit douillet.

Un lutin dans mon sommeil
a caressé ma main.
Doux réveil!

Lève-toi vite! il fait soleil,
chuchote à mon oreille
le génie du matin.
Le vent n'a pas son pareil
pour chasser les chagrins.

J'ai caché mon cœur
sous mon oreiller
pour qui saura l'aimer.

 

 

J’ai caché sous ton oreiller
 

J'ai caché sous ton oreiller
Un croissant de lune, quelques nuages blancs
Et des clochettes de pluie sur les pavés de Paris ruisselants.

J'ai caché sous ton oreiller
Un poisson lune aperçu dans la brume,
Un morceau de falaise caressé par l'écume.

J'ai caché sous ton oreiller
Quelques dentelles et rubans,
Un bouquet de fleurs des champs et mes rêves d’enfant.

 

J’ai caché sous ton oreiller
Tant de trésors oubliés,
Sauras-tu les trouver ?



    FIN
© Aubépine - 1985-2004

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