Divagations, Divulgations et autres fantaisies - Page 07

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Je ne veux plus jouer.
Je rends mon tablier.
La stupide comédie
Pour moi est terminée.
Qu'elle commence pour eux
Avant qu'ils ne m'oublient,
Après l'indifférence.

J'ai fabriqué un rêve,
J'ai bâti un roman.
Le réveil fut cruel
Après si doux instants.
Les illusions fanées,
Faites de fleurs séchées
Aux feuilles éparpillées
N'ont plus rien de présent.
La solitude à deux
Serait si douce à vivre
S'il n'y avait les gens
Et leur triste jugement.

J'ai engagé le temps
En changeant notre vie,
Et j'aime ces moments
Au milieu de mes nuits
Lorsque dans mon sommeil
Je sens que tu m'appelles.

Propos faciles,
Discours empoisonnés.
Calomnie,
Perfidie.
Étrange volupté
Que la méchanceté.
Ce qui est beau demeure
Malgré la cruauté.
Ce qui est vrai résiste
A toutes les manœuvres ;
Mais le mal en germant,
Change la vérité.

Crache ta hargne
Soulage-toi de ce venin.
Que les mots cognent
Comme des coups de poing.
Tu apprendras
Que le mensonge est vain,
Que l'amitié
Résiste à tes attaques.
Tu comprendras
Que ça ne sert à rien.

Au seuil de ma folie
Serpente un long couloir
Peuplé de nostalgies
Et de lumières noires.
Le chemin est si long
Qui mènera à toi
Qu'à la lutte je dis non,
Que je n'ai plus la foi.

Abruptement,
Le passé se déchire.
Le présent engloutit
Les rêves et les désirs.
Rien ne t'attend
Que tristesse et soupirs…
Passe ta vie,
Chemine lentement.

Un soupir avant de m'endormir...
Un soupir pour un désir
Celui de ton sourire
Celui de ton plaisir...

Le soleil s'est couché
Sur mon cœur embrasé
Je ne le verrai plus se lever
Au ciel de tes baisers.

Mais quelle est donc cette image,
Qu'autant de miroirs me renvoient
Différente chaque fois ?
Serait-ce donc un mirage ?
Non, ce n'est, malheureusement, que moi !

Mais quelle est donc cette femme
Qu'à travers un roman
Tu cherches à retrouver ?
Sur quel chemin l'as tu égarée
Pour ne savoir comment
En reconstituer l'âme ?